Bloc 3 | Étude de cas | Haïti Introduction
Auteur : Sebastian Weissenberger
Remerciements : Kenel Delusca, Erick Balthazar, Zurcher Mardy et Alex Bellande.
Haïti est le pays le plus vulnérable face aux changements climatiques.

Source : photographie de Sebastian Weissenberger
Haïti a été qualifié de pays le plus vulnérable au monde aux impacts des changements climatiques. C’est un de trois pays ayant subi le plus de dommages en conséquence d’évènements météorologiques extrêmes (Germanwatch, 2021). Cette vulnérabilité résulte d’une situation géographique particulièrement exposée, d’un contexte socio-économique et démographique difficile et d’une capacité d’adaptation technique, financière et institutionnelle limitée.
La situation géographique d’Haïti avec un long littoral encastré par de grands massifs montagneux et parsemé de quelques plaines hautement inondables rend ce pays extrêmement vulnérable aux aléas climatiques. Les problèmes d’inondation sont exacerbés par une dégradation importante des bassins versants. Le développement urbain et périurbain rapide et mal contrôlé des zones côtières accroît le risque pour les populations et les écosystèmes côtiers.
En plus du risque climatique, Haïti a été touché par des tremblements de terre dévastateurs, surtout celui du 12 janvier 2012, dont le pays peine à se relever. Le contexte politique et économique difficile affecte les institutions et la capacité de gouvernance, et à travers ceci la capacité d’adaptation du pays. L’adaptation aux changements climatiques est ainsi largement dépendante d’organisations internationales, qui sont cependant souvent mal placées pour mettre en œuvre des stratégies d’adaptation à l’échelle nationale et à long terme.
Complément
Un ensemble d’images de Google Earth des bidonvilles et autres développements côtiers dans l’agglomération Port-au-Prince/Carrefour.
Références
Germanwatch, 2021. Global Climate Risk Index 2021. (David Eckstein, Vera Künzel, Laura Schäfer), Germanwatch, Bonn, Allemagne, 52 p.